lundi 18 août 2014

Les plaisirs qui s'100 chaînes (Partie V)

(Photo Fox HARVARD)

Je regardais un instant l'œuvre que je venais de faire...
Une main posée sur son épaule, j'écoutais religieusement son souffle saccadé mais apaisé...
Je déposais un baisé sur son épaule, puis la laissa un instant sans qu'Elle puisse sentir ma chaleur.

Je pris dans notre secrète armoire, la suite de son tourment. Et je revins près d'Elle, posant à nouveau ma main sur son épaule...Elle se redressa brusquement, surprise un peu de ma venu, les chaines qui la retenaient se mirent un peu à tinter...bruits métalliques si agréable de la prisonnière de mes désirs.

Une de mes mains passa alors, doucement de sa vallée vers son cou, puis passa doucement sur le cotés de ce dernier. Mon pouce vint sous sa mâchoire, et l'obligea à redresser la tête...

Elle se redressa fièrement au dictât de ce doigt.
Mon autre main apporta ce cuir qui transforme une Belle en Possession.

Elle sourit, joyeuse en voyant ce présent.
Mes bras enlacèrent son cou pour fermer ce présent.

C'était un collier de cuir grand recouvrant la quasi-totalité du cou, finissant en pointe sur le devant juste à la naissance de la vallée. En son centre était présent un anneau.

Puis je finissais ce délice de parure en accrochant une laisse à l'anneau du collier.
Quand le fermoir de la laisse se fit entendre, très légèrement, Elle ouvrit enfin les yeux...

Elle me sourit, et baissa la tête, attendant qu'à présent, je la dirige vers là ou mes plus vils envies pouvaient l'emmener.

Elle n'était plus, ni femme de caractère, ni joueuse des sens, Elle était à présent cette captive de mes sens, de mes désirs. Elle était que ma Possession, belle et délicieux instrument de mes envies où seule, ma volonté n'avait que Foi.

Je pris son menton entre mes doigts, pour lui faire redresser la tête.

Nos regards se croisèrent.

Elle, heureuse d'être ainsi possédée et Moi, fière de son abandon.

Je lui souris, et je déposais un baiser sur ses lèvres.

Tirant sur la laisse, je la dirigeais alors vers le fauteuil. Je m'y assis, et tirant à nouveau sur cet instrument, sans mots dire, je la fis s’asseoir au près de moi,l'aidant pour qu'elle ne tombe pas, sur le sol qu'un tapis moelleux recouvrait.

Elle avait les jambes recroquevillées vers elle, le corps droit. Elle était là tête baissée, à mes pieds. Je tirais encore sur ce lien si fort, pour l'approcher tout près de moi.

Son corps était contre ma jambe et j'en sentais, au travers de l'étoffe qui la recouvrait, sa douce chaleur.

Je pris une cigarette, puis la boîte d'allumette qui se trouvait sur la table basse, face à nous.

Je fis tourner la tête de ma Possession pour qu'elle puisse me regarder.

Ses yeux étaient illuminés de bien-être et elle était suspendue à l'attente de la suite des événements.

Je lui offris la cigarette, qu'elle appât délicatement.
Je frottais une allumette contre le boîtier. Elle suivait le moindre de mes gestes...
Je dirigeais la flamme vers sa destinée.

Penchant la tête, pour éviter que la fumée puisse lui brûler les yeux, elle tira une grande lampée, allumant de ce fait cette cigarette.

Je lui repris, doucement, et la porta à ma bouche. Elle se pinça les lèvres, elle aimait ma façon délicate parfois sexy au dire de certains de prendre et d'user de cet objet.

Je posais ma main sur sa tête et l'obligeant à la poser sur ma jambe. Et je continuais, jusqu'à la fin, sans rien dire, caressant avec délice la chevelure de ma Possession à mes pieds, collée contre moi.

1 commentaire:

  1. Les mots tracent dans ce récit la gestuelle symbolique ö combien précieuce et chérie des actes ...
    Je pense sincèrement, que l'offrande d'un collier , la main d'un Maitre qui se fait tendresse pour caresser la crinière de sa soumise, restent des souvenirs qui s'ancrent dans la mémoire ,dépassant le temps et l'espace...
    C'est un fort beau témoignage .

    RépondreSupprimer