mardi 12 août 2014

Les plaisirs qui s'100 chaînes (Partie II)

Image du Net

Je préparais la table du salon sur le son de DM.
Recouvrant d'une nappe rouge le bois de ce divin meuble, qui fut parfois le spectateur passif de biens des émois ...
Puis je dressais la table comme si l'on recevait, mettant les petits plats dans les grands, cherchant l'harmonie des couverts et des verres.
J'y ajoutais un bougeoir en plein milieu, ainsi que quelques Roses rouges posées simplement à même la nappe.

Le vin décantait dans un beau Crystal, et je me hâtais de préparer un petit repas simple, mais frugal quand même.
Le champagne était au frais. Tout était presque près à la fin de l'après-midi.

Je préparais alors, les affaires de ma Belle, car je voulais qu'elle soit Belle

.
Je lui choisis une belle robe de soirée, rouge Sang, offrant, quand elle l'a portait, une vue si délicieuse sur la cambrure de son dos à nu.
Je la déposais sur le lit, délicatement, laissant tomber presque au sol le bas de cette étoffe.
Mais je ne préparais rien d'autre... si ce n'est ses chaussures à hauts talons assorties à sa parure future.

J'aime à savoir ma belle libre sous ses vêtements, et je savais qu'elle raffolait de ce petit vice que j'ai parfois... offrant bien des tourments des sens.

Je préparais également la salle de bain...

Cette dernière était des plus spacieuse. En son milieu se trouvait une baignoire, sur un promontoire que quelques marches permettaient d'y venir. Une fenêtre, aux drapés chaud en ornait le contour, donnait sur le jardin, certes pas très grand au regard de la grandeur de la maison, mais suffisamment pour que l'on ne puisse voir à l'intérieur. Une coiffeuse se trouvait dans le recoin de la pièce, ou s'amoncelait ses bijoux du quotidien, et d'autres, dans un coin secret, ceux du moins quotidien...

Je disposais, sur les marches menant à la baignoire, quelques petites bougies parfumées, ainsi que d'autres autour

Je préparais, aussi non loin, la serviette délicatement pliée sur la chaise de la coiffeuse.

Je pris le temps de me préparer aussi, revêtant simplement une chemise tout en noir et un pantalon tout aussi noir...

Pour finir, à l'entrée de la maison, je déposais, sur la petite table d'entrée un ravissant bouquet de Roses.

Tout était près...

Peu avant 20 h, elle m'appela...

« Je suis bientôt arrivée, à tout de suite » et je souris

J'allumais alors toutes les bougies que j'avais disposées ça et là et commença à faire couler le bain.
J'éteignis toutes les lumières, laissant la lueur si plaisante des flammes qui dansent.
Et mis en route, la musique, que j'avais également préparée en fond...

2 commentaires:

  1. Et dire que certains ne voient que dans ce monde , brutalité et bestialité et despotisme acharné ..
    Ce récit dresse la tendresse et la délicatesse perverse d'une relation où les maitres mots sont Amour et soumission .Bien souvent on oublie que cela existe , aussi cela fait du bien de vous lire ..

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    1. Merci à Vous de vos mots et de votre regard sur les miens....
      Ravi, qu'à vos yeux, ces choses si simple pourtant vous fasses échos...

      Certes, je sais en ce domaine des Sens, il y a davantage actes plus...comment dire...Perverses...Mais c'est ma façon d'être...Je ne peux faire autrement...

      Un jour, une personne qui me fut précieuse me dit : "Vous êtes très dangereux comme Dominant. Vous faites partie de ceux que je nomme des Maîtres Romanesque et Romantique...."...Sourire...

      J'avoue sans peine en être honoré qu'Elle eut à me définir ainsi..n'en déplaise à certains qui trouve en cette façon rien de très palpitant....

      Encore merci de vos mots dont je suis touché

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