vendredi 16 novembre 2007

Les portes qui s'ouvrent (Partie V)


Image du Net

Je suivais B dans les dédales de cette demeure…
Par moment, nous croisions d’autres personnes…

J’avais l’impression d’avoir fait un saut dans le temps de part les personnes que nous croisions, costumées pour l’occasion.
Par moment, nous entendions quelques bruits bien significatifs au travers des portes. A chaque fois, B me regardait et me souriait…

Je me souviens qu’à un moment, dans l’embrasure d’une porte laissée ouvert, j’aperçu une scène qui me fit quelque peu appréhender la suite.
C’était un homme qui était le centre d’intérêt des autres présent dans cette pièce…Cagoulé, prisonnier de liens qui le retenait contre les barreaux d’un lit à baldaquin…Son glaive, et je crois que cela m’effraya le plus, était enserré au point de voir la rougeur, le gonflement bien prononcé sur les « sources de vie »…et un « Valet » allait lui introduire dans son endroit interdit…un objet bien large…certes à mon goût…mais large quand même.
Je détournais le regard de cette scène…et m’empressait rapidement d’emboîter le pas de B.

B s’arrêta devant une porte. Mon cœur s’emballait et me faisait vite oublier la vision de cet homme…
Elle frappa…
Une voix répondit dans le lointain…

« Bonjour Madame A., Comment allez-vous ? »
« Très bien et vous-même B ? Cela me fait plaisir de vous revoir »

Après quelques échanges entre eux, B me présenta, et Madame A nous fit entrée.
Elle était d’un age certain mais ravissante, dans une magnifique Robe se rapprochant plus de l’époque Victorienne avec ce grand col qui remonte très haut derrière la tête…

Je crois d’ailleurs que c’est cette  expérience qui me fit et c’est encore le cas aujourd’hui apprécier les belles tenues des femmes.

Mon cœur battait vraiment beaucoup et la pression était nettement palpable. Me voila enfin face à mon devenir, et je ne savais toujours pas ce qui allait réellement se passer et surtout de qui nous devions nous occuper…
Je me souviens de mettre dit… « Et si c’était un homme… »..

L’angoisse de cela dû se remarquer, car à cette instant précis…Madame A me regardait, me sourira et elle nous dit « Entrez, je vous pris, Elle vous attend » en insistant sur le « Elle »…malgré ce mot, l’espace d’un instant je me suis dit aussi « Mais « Elle », cela peut être aussi un homme…sa chose… »

Dans la pièce, se trouvait un lit à Baldaquin, sur lequel il y avait de déposé une belle robe rose pale, un corset noir, des bracelets de cuir et ce qui me marqua aussi beaucoup…une ceinture garnie de deux petits protubérances bien caractéristiques, dont je devinais facilement leurs utilités…je n’avais pas encore vue « Elle » dans la pièce mais cet objet me soulagea rapidement sur la nature de « Elle »….

« Elle » était assise dans un fauteuil, nue, la tête baissée. Elle était de formes généreuses, mais le dessin de son visage était des plus harmonieux, et aussi une belle chevelure longue qui pour l’heure recouvrait judicieusement ses monts mais ne cachait pas le volume de ses derniers.

Voila le jeu allait commencer, j’étais de plein pieds dans ce monde, ce nouveau monde qui s’ouvrait à moi… mais avec, malgré tout une angoisse certaine de la suite….
Mais je ne pouvais plus faire marche arrière....

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